Je me trouvais seul chez moi puisque ma petite sœur était Dieu sait où et que les parents étaient en virée. Après avoir pris une bonne douche, je m'ambiançais dans ma chambre avec la musique du groupe The Ramus – un de mes favoris – bien fort puisque c’est ainsi que j’aime écouter de la bonne zik. J’étais en train de terminer de me préparer vu que ce soir je comptais me rendre à une fête en compagnie de mes potes. Avec la clope au bec, je me parfumais tout en regardant mon reflet dans le miroir. J’avais un grand sourire aux lèvres puisque j’étais satisfait de ce qui se reflétait dans la glace. Je chantonnais tout en fermant à moitié ma chemise et m’imaginant un jour être comme Lauri moi aussi à la tête d’un groupe de rock et chanteur. Puis ayant fini ma clope, je l’écrasai dans le cendrier qui se trouvait sur ma table de nuit. Alors que les premières notes du dernier single Jezebel commençaient à se faire entendre dans la pièce, je soupirai parce que j’avais capté que quelqu’un était en train de toquer au niveau de la porte d’entrée. *Putain pas moyen d’être tranquille !* Pensai-je tout en me demandant qui pouvait bien venir me déranger alors que j’étais pénard dans mon antre.
C’était donc un peu agacé que je mis pause à la musique diffusée par mon ordi. Je ne me dépêchai même pas d’aller ouvrir puisque je n’attendais aucune visite. Donc ça devait probablement être des démarcheurs que j’enverrais bien bouler ou quelqu’un qui chercherait après Alex, sa mère ou encore notre cher père. Si la personne pouvait se barrer avant que j’arrive ça m’arrangerait. Enfin ça c’était ce que je pensais, jusqu’à ce que j’arrive enfin à la porte que je déverrouillai avant de l’ouvrir en grand. Sauf que je ne m’attendais pas du tout à voir Hamilton sur le perron. Je n’eus d’ailleurs même pas le temps de réaliser ou dire quoi que ce soit que mon brun préféré me sauta au cou. Ce qui n’était pas pour me déplaire, bien au contraire ! Je le laissai donc rentrer à l’intérieur tout en prolongeant le baiser qu’il avait initié. Je souris contre ses lèvres pendant que mon invité surprise fermait la porte derrière nous. Sentir ses mains sur moi me faisait déjà de l’effet puisque ça faisait déjà quelque temps que je n’avais plus eu le droit à ce genre de traitement de la part de Steven. En effet, ce dernier m’avait ignoré pendant un certain temps tout ça parce que j’avais eu le malheur de le surnommer Stevie et que ça ne lui avait pas plu. Et le voilà qui se pointait comme une fleur sans crier gare. Étrange, mais je n’allais pas m’en plaindre bien sûr vu que ça faisait un moment que j’essayais de le joindre, mais qu’il filtrait mes appels.
Quand il cessa de m’embrasser, je ne le quittai pas des yeux et gardai mon petit sourire. J’écoutai ce qu’il avait à me dire. « Ah parce que t’es encore sur cette histoire ? » Personnellement, je n’en avais rien à faire, puisque j’avais vraiment beaucoup de mal à me dire que la magie puisse être réelle. De plus, je n’avais pas du tout apprécié le fait que mon plan cul ait pu embrasser cette folle qui nous avait attaqués un soir au parc. Mais pouvais-je continuer à l’en blâmer alors que moi-même j’avais offert un baiser à un autre type en pensant bêtement qu’il s’agissait de Steven. Égalité balle au centre comme on dit, mais allait-il bien le prendre ou comme moi la dernière fois mal réagir ? « T’as bien fait de passer en tout cas, ça me fait plaisir surtout quand tu me sautes dessus… » Fis-je avec un sourire coquin. « Par contre, j’étais en train de me préparer pour aller à une fête. » Je devais y retrouver mes potes puisque j'étais dispo quand ça avait été programmé. Je me mordis la lèvre en sentant les mains du brun se poser sur mes fesses, je l’imitai donc étant donné qu'il n’y avait pas de raison qu’il soit le seul à s’amuser. « Qu’est-ce qui t’a manqué Hamilton ? Mes coups de reins ou moi ? » Répondis-je en riant avant de l’embrasser dans le cou. « Suis-moi, on sera mieux dans ma chambre ! » Est-ce que j’allais vraiment me rendre à cette soirée ou rester ici pour profiter de retrouvailles charnelles avec ce joli garçon ? Telle était la question, même si je devais bien avouer que la seconde option était plus alléchante que la première. Sans perdre de temps, je me dirigeai vers l’escalier pour aller à l’étage et me rendre directement dans ma chambre. Une fois dans celle-ci je remis en route la musique sur mon ordi, mais en baissant un peu le volume puis je me tournai vers mon invité que je poussai sur mon lit. « Dois-je comprendre que t’as fini de me faire la gueule pour des conneries ? » Demandai-je en restant debout tout en plantant bien mon regard dans le sien. Tant qu’à faire avant qu’on ne s’amuse ensemble, je préférais être sûr étant donné que je n'avais pas envie d’être de nouveau ignoré comme ça avait été le cas.
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Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Mer 25 Mai - 0:03
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Lun 30 Mai - 17:55
Je ne m’attendais absolument pas à ce que mon plan cul régulier se pointe chez moi sans même prévenir, mais franchement j’étais plutôt content qu’il soit là puisque je désespérais de le revoir. Cet idiot m’avait snobé pendant un bon moment, ce qui ne m’avait pas plu déjà et puis je n’avais pas compris sa réaction excessive. Personnellement, je trouvais qu’il avait abusé en m’infligeant son silence mortel. Néanmoins, le fait qu’il revienne vers moi me plaisait et me rassurait, même si je n'oublierai pas de lui dire ma façon de penser. Mais pour l’heure, je savourais chacun de ses baisers et les caresses qui les accompagnaient. Bon Dieu ce que ça m’avait manqué ! Surtout que fait étrange, je n’avais pas profité de son éloignement pour passer du bon temps avec d’autres, non, j’avais été sage. Oui, c’était assez surprenant pour être souligné puisqu’il y a encore quelque temps j’aurais pu le faire sans éprouver le moindre remords. Moi-même je ne comprenais pas ce changement de comportement de ma part.
Tout allait bien jusqu’à ce que le brun commence à me parler de cette satanée sorcière. Rien que ce simple mot me paraissait irréel. Pour moi, ça n’existait que dans les contes de fées, dans les séries TV ou films, mais pas dans la vraie vie. « Écoute Stevi…en » Oui, j’avais encore failli l’appeler Stevie, mais j’avais vite rectifié le tir puisque je ne voulais pas que l'autre garçon m'ignore derechef. « Je ne suis pas le genre qui croit à tout ce qui relève du surnaturel. Et puis je m’en cogne de cette folle ! J’ai d’autres chats à fouetter ! » Je devais déjà composer avec mon abruti de géniteur, alors je n’avais que faire de cette histoire. Si cette chasse stupide à la sorcière le faisait kiffer tant mieux pour lui, mais moi je ne comptais pas y participer. Par contre, c’est vrai que je n’aimais pas du tout le fait que cette femme se soit fait passer pour moi auprès d’Hamilton et Dieu sait qui encore. Mais assez parlé d’elle, j’avouai à mon brun préféré que j’étais ravi qu’il soit ici et qu’il me saute dessus. Eh oui, c’était ça le meilleur puisqu’en général c’était moi qui lançais les hostilités entre nous. Je souris en sentant sa caresse sur mon bras et à ce qu’il me répondit juste après. « C’est vrai, eh bien, j’adore aussi quand c’est toi qui commences. » Dis-je en lui faisant un sourire ravageur. Par contre, ce que je lui annonçai n’eut pas l’air de plaire à mon amant. « C’est pas mes oignons et puis j’vais pas me priver de vivre à cause d’elle ! » Ça, non, plutôt crever que de m'empêcher d’aller et venir comme bon me semble. D’autant plus que j’en avais déjà suffisamment sur mon dos avec Donald alors ce n’était pas pour me coltiner un autre problème. Mais ça évidemment, comme toujours, j’allais le garder pour moi. « C’était prévu que j’y aille Steven, donc à moins que tu me dissuades de m’y rendre, j’irai ! » De base, je devais sortir m’amuser et me changer les idées, mais peut-être bien que le programme n'allait plus rester le même maintenant que ce beau gosse était là à ma disposition.
Un rire franchit mes lèvres lorsque mon désormais unique amant me traita de con tout ça parce que je cherchais à savoir ce qui lui avait manqué ces derniers temps. « Peut-être, mais ça ne répond pas à ma question Hamilton ! » Fis-je pas vexé le moins du monde. Ce n’était pas sa petite insulte merdique qui allait me froisser puisque j’avais l’habitude de passer pour le connard de service. Puis après l’avoir embrassé dans le cou, je l’avais invité à me suivre étant donné que je préférais qu’on aille dans ma piaule plutôt que de rester là dans l’entrée de la maison. « Quelle idée t’as eu aussi de faire ça. » Dis-je en riant alors que je me rappelais parfaitement de cette soirée où il avait escaladé la façade pour venir toquer à la fenêtre de ma chambre. D’autant plus que ce jour-là on avait couché ensemble pour la première fois, dont je gardais d’excellents souvenirs.
Une fois dans mon antre, je remis la musique en route, mais ne pensai pas à repousser ma porte puisque j’étais trop focalisé sur mon invité surprise. D’ailleurs, je l’avais fait tomber sur mon lit tout en lui demandant s’il avait fini de faire la tronche pour une histoire de surnom. Je le fixai en croisant mes bras sur mon torse pour montrer que j’étais sérieux, sauf que le voir se mordre la lèvre avec son air coquin me fit arquer un sourcil. « T’es qu’un gamin Hamilton de faire la gueule pour ça ! Puis j’vais te dire franchement j’ai pas du tout aimé que tu me ghostes comme tu l’as fait ! Donc t’as plutôt intérêt à pas recommencer ! » Surtout s’il souhaitait continuer à s’éclater avec moi. Son petit jeu était passé une fois, mais sûrement pas deux ! Maintenant que monsieur s’était installé sur le ventre, j’avais une belle vue sur ses fesses que j’adore et qui me donnaient déjà des envies. Je pressai mes lèvres entre elles avant de décroiser mes bras et de glisser mes doigts dans mes cheveux puis je me rapprochai du lit sur lequel je me jetai en mettant bien la main au cul de Steven puisque c’était trop tentant de le toucher. Je m'allongeai ensuite au-dessus de lui et d’une main je dégageai sa nuque pour pouvoir l’embrasser tout en me frottant bien contre son postérieur histoire de lui montrer à quoi il pourrait avoir droit s’il arrivait à me faire rester ici. « Au fait… » Commençai-je à dire entre deux baisers. « Pendant que tu t’amusais à m’ignorer, j’ai croisé ton parfait sosie. » Enfin presque puisque ce dernier contrairement au garçon qui était là portait des lunettes. « J’ai cru que c’était toi et que tu me prenais pour un con en jouant au mec qui ne me connaissait pas donc sous l’énervement je l’ai embrassé. J’voulais qu’il admette qu’il était toi. » Ça n’allait peut-être pas lui plaire, mais au moins les choses étaient dites. De plus, si ça pouvait lui faire comprendre qu’il avait été stupide de filtrer mes appels et messages ça serait génial. Sans compter le fait qu’il allait peut-être réaliser que si je le souhaitais, je pourrais tout à fait m’acoquiner avec un ou une autre que lui.
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Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Mar 21 Juin - 22:50
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Mar 26 Juil - 18:45
La visite surprise de Steven n’était pas pour me déplaire, bien au contraire ! Certes, il choisissait mal son moment vu que j’étais censé retrouver les autres à une soirée, mais puisqu’il était là, autant que j’en profite un peu. Oui, ce crétin m’avait beaucoup trop manqué pour que je le rejette, même si clairement il mériterait rien que pour qu’il réalise ce que ça faisait ! Encore plus maintenant alors qu’il m’enquiquinait à parler de cette folle. De manière peu agréable, je lui avais fait comprendre que j’avais autre chose à faire que de me soucier d’elle. En plus, il me rappelait qu’elle s’en était prise à moi, chose dont je n’avais pas particulièrement envie de me souvenir. « On est vraiment obligés de parler d’elle ? » Dis-je en soufflant de mécontentement. C’est vrai ça, on se retrouvait enfin et le brun ne trouvait rien de mieux comme sujet de conversation que celui-là. « Ouais, elle l’a fait et alors je suis encore là ! » Comme si c’était ça qui allait me faire peur, alors que je voyais pire à la maison. Bien sûr, mon amant n’était pas au courant de ceci puisque je n’en avais jamais fait mention. Non, je préférais garder mes emmerdes pour moi, comme je l’avais toujours fait depuis l’enfance. J’eus tout de même un petit sourire en sentant les caresses de mon camarade de classe. Néanmoins, je lâchai un soupir juste après à cause de son commentaire. « Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? J’ai les pieds bien sur Terre, pas la tête dans la lune. Je crois pas à la sorcellerie et aux autres conneries de ce genre. On va se prendre la tête à propos de ça ? » Non, parce que sérieux s’il était venu pour ça, ce n’était pas la peine, il pouvait tout aussi bien repartir.
Comme je lui avais dit, j’adorais le fait qu’il se montre tactile envers moi sans que ce soit moi qui fasse le premier pas, mais là vraiment j’en avais marre. J’avais cette impression qu’il ne pensait qu'à cette femme. Ce qui n’était pas très flatteur pour moi. Plus les minutes passaient et plus ça m’énervait. « T’es libre de faire c’que tu veux Steven ! Si ça t’fait triper de t’lancer à sa poursuite vas-y ! Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? T’es assez grand pour savoir ce que t’as à faire. » S’il s’attendait à ce que je le supplie de ne pas faire une telle folie, il pouvait toujours rêver. Surtout que je n’allais pas le priver de vivre comme il l’entendait puisque moi-même je n’aimais pas qu’on me fasse ce coup. Encore que, s’il parvenait à bien s’y prendre, mon interlocuteur pourrait aisément me faire changer d’avis concernant la soirée. À sa répartie, je ne pus m’empêcher de rire. « Ah ouais ? Et pourquoi ça ? » Répondis-je en lui lançant un joli sourire en coin tout en le regardant d’un air amusé. Oui, dans le fond j’avais envie qu’il me retienne et qu’on passe du bon temps rien que tous les deux même si je ne le disais pas ouvertement. Probablement que ça ne devait pas être dur à comprendre, surtout que juste après j’avais cherché à savoir si c’était notre sport en chambre qui lui avait manqué. Pour ma part, je devais avouer que n’avoir rien fait avec lui depuis un moment me titillait pas mal. En entendant parler de mes coups de reins, je souris encore plus, mais j’arquai un sourcil à ce qu’il me sortit ensuite. « Mes manières ? Comment ça ? Tu veux dire que je suis mal élevé ? » Demandai-je en faisant une tête bizarre. Je ne savais pas trop comment je devais prendre cela. Pourtant il m’avait aussi avoué que je lui avais manqué, mais je ne réagis pas à ceci car je sentais que ça allait être un terrain glissant. En effet, quasiment depuis le départ, Hamilton attendait une relation amoureuse entre nous, ce que je n’étais pas prêt à lui offrir puisque ça me faisait peur. Par contre, s’il désirait du sexe, ça, je pouvais lui en donner autant qu’il le souhaitait. D’ailleurs, ça pouvait même se faire de suite.
On avait passé suffisamment de temps dans l’entrée de la maison, c’est pour cela qu’on trouva refuge dans ma chambre. Eh oui, j’aimerais bien qu’on se fasse une bonne partie de jambes en l’air puisque ça m’avait vraiment beaucoup trop manqué, même si en son absence j’avais évacué ma frustration en m’adonnant au plaisir solitaire. Ce n’était pas ce que je préférais, mais au moins ça m’avait permis de ne pas rester sur la béquille comme on dit. Une fois dans mon espace privé, j'indiquai au brun que je n’avais pas apprécié ce qu’il m’avait fait subir pendant des jours. Oui, autant qu’il soit au courant du fait que ça m’avait fait chier. J’étais toujours debout alors que lui était allongé sur mon lit, je levai un sourcil à ce qu’il me claqua. « C’est qu’un surnom j’vois pas pourquoi t’en fais tout un plat ! » Rétorquai-je sèchement. Je compris mieux pourquoi il n’avait pas aimé que je l’appelle comme ça lorsqu’il m’expliqua. « OK. T’aurais dû me dire ça plutôt que de m’ignorer. Dans ce cas, j’éviterai donc de te surnommer comme ça… » Maintenant, c’était clair entre nous et je n’allais plus reproduire la même erreur puisque je savais désormais. Une fois encore je pensai au fait qu’on était tous les deux servis avec nos abrutis de pères respectifs.
En voyant ce joli petit fessier devant moi, je ne parvins pas à résister plus et rejoignis mon invité sur mon lit. J’en profitai pour palper ce qui me faisait envie depuis tout à l’heure. J’étais resté trop longtemps à mon goût sans pouvoir le faire, alors là je n’allais pas me gêner. Surtout que j’aimerais bien qu’on se retrouve de manière charnelle. C’est pour ça que je me mouvai sensuellement tout contre mon amant. En même temps, je lui embrassai la nuque, mais il fallait que je lui avoue un truc. Quelque chose qui n’allait probablement pas lui plaire, mais autant repartir sur de bonnes bases avec lui. Je souris au gémissement de Steven. Ça commençait bien pourtant je n’avais encore rien fait de particulier, qu’est-ce que ça sera ensuite ? Je lui expliquai quand même la rencontre que j’avais faite il y a quelque temps de ça. Ce qu’il parut ne pas très bien prendre de ce que j’entendais. « Hum, non. Pourquoi est-ce que je voudrais te rendre jaloux ? » C’est vrai ça, je ne voyais pas pourquoi je ferais ça alors que moi-même je ne tenais pas à ce qu’on se lance dans une relation sérieuse. Je fronçai les sourcils et soupirai quand il reparla une nouvelle fois de cette fichue cinglée. « Tu veux bien arrêter de parler de cette sorcière ? Elle t’a ensorcelé ou quoi ? » Franchement, c’était à se poser la question puisque j’avais l’impression qu’il n’avait plus qu’elle à la bouche, ce qui ne me plaisait pas du tout. Sentant que c’était en train de tourner au vinaigre, je passai une jambe par-dessus l’autre garçon et me mis sur le côté. Je poussai Steven afin qu’il soit sur le dos puis je m’installai au-dessus de lui et bloquai ses mains avec les miennes. « J’me fous pas de toi ! J’ai vraiment cru que c’était toi qui te payais ma tête. Et non, je ne pense pas que c’était la timbrée. » Sauf si réellement c’était une sorcière comme le disait le brun et qu’elle avait pu tout inventer. « Apparemment, le type se fait surnommer Keys. Il a un prénom à coucher dehors dont je me rappelle pas. Il m’a montré sa carte d’identité. » Sur le coup, j’avais même imaginé que c’était une fausse que me présentait mon amant, mais après réflexion j’avais compris que ça ne pouvait pas être ça puisque je ne jugeais pas mon partenaire assez malin pour réussir à se procurer ce genre de chose.
Ne tenant plus à avoir à parler, car on ne faisait que ça depuis tout à l’heure, je rapprochai mon visage de celui de mon brun préféré et plaquai mes lèvres contre les siennes. Je crois bien que c’était la première fois qu’on avait une discussion aussi longue, trop à mon goût d’ailleurs. Je lâchai ses mains afin de récupérer les miennes dans le but de commencer à nous déshabiller. Je ne voulais plus qu’on se prenne la tête, je désirais juste qu’on profite de l’instant présent ensemble. Je baissai donc un peu son pantalon ainsi que le mien en même temps. Je continuai en parallèle ce baiser plus que fougueux que j’avais initié. Je terminerai de nous dévêtir après.
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Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Mar 9 Aoû - 21:48
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Mer 31 Aoû - 17:25
Déjà que d’ordinaire je n’aimais pas trop perdre de temps à discuter, mais alors là encore moins si c’était pour parler d’une timbrée ! Franchement, Steven ne pouvait pas trouver un autre sujet de conversation que celui-ci ! Je soupirai à mon tour, pas ravi de sa réponse. « Et moi j’ai pas envie qu’on parle d’elle ! » Rétorquai-je pour faire comprendre au brun que je préférerais largement faire autre chose que d’user ma salive pour ça. J’arquai ensuite un sourcil à ce que me dit mon amant avant de me mettre à rire. « Ah ouais ? Tu oserais me faire ça ? » Demandai-je avec un sourire taquin. Non, clairement, j’avais du mal à l’imaginer en train d’essayer de m’étrangler. Ça ne lui ressemblait pas du tout. En ayant vraiment marre, je mis les choses au clair avec l’autre garçon avant de lui demander s’il voulait qu’on se prenne la tête. Ce n’était pas dans mes projets, mais s’il persistait à me rebattre les oreilles à propos de cette illuminée, malheureusement on allait se disputer. Bien que je voyais mon camarade de classe mal à l’aise, j’étais au moins satisfait qu’il aille dans mon sens. « Tant mieux. » Répondis-je simplement en souriant. On allait donc éviter de se prendre le chou pour des conneries.
Enfin, c’était ce que j'imaginais, mais malheureusement une fois de plus cette soi-disant sorcière refit surface dans la conversation, ce qui me mettait les nerfs. Je croyais que mon invité surprise avait compris, mais apparemment non. De ce fait, je lui répondis sèchement. Ce n’était peut-être pas ce qu’il avait envie d’entendre, mais tant pis pour lui, il m’agaçait trop là. À ce qu’il me sortit, je ne pus me retenir de rire. « Je m’en bats les reins de ça ! Si t’es plus populaire que moi, tant mieux pour toi, Hamilton ! » J’en venais à penser qu’il ne s’était toujours pas remis du fait que ses anciens potes m’aient intégré à leur bande et donné son ancien titre. Le pire c’était que je n’avais rien eu à faire pour ça. Fort heureusement, après quelques instants, la pression redescendit toute seule. « Alors, prouve-le-moi ! Montre-moi que tu veux qu’je reste ! » Oui, je le mettais au défi de réussir à m’empêcher de partir à cette soirée à laquelle j’avais été convié durant son absence. Je préférais nettement notre sujet de discussion actuel, qui me mettait déjà l’eau à la bouche. Curieux de savoir ce que pensait réellement mon interlocuteur, j’attendis donc sa réponse qui se fit juste après qu’il eut fini de rigoler. Apparemment, ça l’amusait. Je ne pus m’empêcher de sourire d’un air taquin quand il m’avoua ne pas m’en vouloir même si des fois je lui coupais la parole. En effet, dès qu’il commençait à vouloir parler de choses sérieuses, je m’arrangeais toujours pour le détourner afin d’éviter cela. J’eus un sourire encore plus grand lorsqu’il m’expliqua que je lui faisais perdre la tête. Voilà quelque chose qui me plaisait. Quant au fait que je lui avais manqué, il semblait vouloir que l’info passe. J’avais bien compris, mais s’il attendait que je lui réponde que c’était mon cas aussi, il pouvait rêver. Oui, ça m’avait fait un manque de ne pas pouvoir m’envoyer en l’air avec lui, mais ça il devait déjà le savoir. « Dans ce cas, rattrapons le temps perdu et compte sur moi pour te faire perdre encore plus la tête… » Dis-je d’un air plus que coquin ayant vraiment envie qu’on scelle nos retrouvailles au lit.
Désormais, suite à ses explications, je comprenais mieux pourquoi le brun m’avait envoyé bouler lorsque j’avais eu le malheur de le surnommer Stevie. Néanmoins, ça n’enlevait rien au fait que je n’avais pas aimé son silence mortel. J’aurais préféré qu’il me dise ouvertement pourquoi ça le chagrinait, mais bon il s’excusait et c’était déjà très bien. « OK, je vois… Je capte mieux maintenant ! T’en fais pas, c’est bon, c’est oublié. Enfin à condition que tu te rachètes ! » Oui, j’avais bien une petite idée de comment il pourrait y parvenir. Ce n’était pas bien dur, il n’avait qu’à s’occuper de moi comme il l’avait suggéré tout à l’heure et ça serait de l’histoire ancienne. Tandis que je l’avais rejoint sur mon lit et qu’on se rapprochait, je songeais au fait que je devais me montrer honnête et lui parler de cette fameuse rencontre que j’avais faite durant cette semaine où il ne m’avait montré aucun signe de vie. Steven pensait que j’étais en train de chercher à le rendre jaloux. Ce qui était totalement absurde ! OK, ça serait une belle vengeance, mais non, ce n’était pas ça. « Quand tu t’es trompé ? » Répétai-je en demandant un instant à quoi il faisait allusion avant de me souvenir. « Ah ! Non ! » Rajoutai-je rapidement en saisissant à quoi il songeait. Évidemment, il avait encore cette folle en tête, ce qui ne me plaisait décidément pas, ce qu’il devait remarquer à cause de ce que je venais de lui claquer. À sa réponse, je gardai le silence ne voulant plus parler de cette femme.
Je sentais que mon amant n’était pas du tout content, mais je n’allais pas le laisser filer ni le lâcher maintenant qu’il était de retour dans ma vie. Je le bloquais donc et le fixais d’un air sérieux. « Non ! Tu resteras là ! » Lui dis-je sur un ton autoritaire ne voulant pas qu’il parte et me fasse encore une fois la gueule. Surtout que je n’avais pas fait exprès d’embrasser ce type. Ça aurait pu être le cas bien sûr puisqu’avant je n’aurais pas hésité à m’acoquiner avec d’autres, mais pour une raison obscure, je ne désirais faire des choses qu’avec Steven maintenant, même s’il n’était pas au courant. En revanche, je lui appris le surnom du gars qui lui ressemblait, ce qui eut l’air de le calmer puisqu’il cessa de se débattre. En l’écoutant, je levai un sourcil. « Quelle fille ? » Demandai-je ne pouvant m’en empêcher. Était-ce de la jalousie ? Peut-être… J’haussai ensuite des épaules. « J’en sais rien, mais si elle t’a donné ce surnom, c’est fort possible oui. » Moi aussi, je repensai à quelque chose à propos de ce garçon. « Cette fille ne s’appellerait pas Hannah par hasard ? » Oui, je me souvenais que l’autre brun avait répondu à un appel et s’était entretenu avec une certaine Hannah. Je ne sais même pas pourquoi j’avais gardé ceci en mémoire d’ailleurs.
Voulant enfin concrétiser avec Hamilton, je l’embrassais avec passion, libérant ses mains afin que je puisse retrouver l’usage des miennes. Je souriais contre ses lèvres alors que nos langues commençaient déjà à danser ensemble. Bon sang ce que ça faisait du bien depuis le temps que je n’avais plus ressenti cette exquise sensation. En même temps, j’avais un peu baissé nos pantalons et j’en profitais également pour me frotter sensuellement tout contre mon amant pour qu’on se chauffe avant de passer à l’action. Je souris encore plus en sentant sa main sur mon postérieur. Alors qu’on était bien partis, quelque chose ou plutôt quelqu’un vint briser la magie du coup. En effet, mon géniteur était de retour. C’était sa voix que je venais d’entendre. Évidemment, il n’était pas content du tout. J’avais fait un bond et même sentis Steven sursauter. Aussitôt, j’arrêtai tout et me tournai pour regarder Donald qui était vraiment en pétard vu l’air qu’il arborait. En remarquant cela, j’avalai difficilement sa salive puisque je savais pertinemment que ça allait mal finir. Je n’osais toujours rien dire. « On cherche Alexia. » Sortit Meagan qui fit son apparition aux côtés de mon paternel. Je remis correctement mon pantalon et me levai enfin, priant pour que ça apaise les choses. « Elle est pas là. » Répondis-je agacé qu’ils se pointent tous les deux dans ma chambre et m’aient empêché d’aller plus loin avec mon brun préféré. « Tu parles mieux que ça à ta mère ! » Gueula mon père. « C’est pas ma m… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que mon interlocuteur s’était rapproché à la vitesse de l’éclair pour me mettre une grosse gifle que je sentis bien passer. Ça sifflait même dans mon oreille tellement le coup avait été violent. Malgré tout, je ne montrais rien et encaissais sans rien dire. « Déjà, je sais pas à quoi tu joues avec lui ! » Gueula le chef de famille en jetant un regard rempli de haine à mon camarade de classe. « Mais tu dois le respect à ta mère d’abord ! Ensuite, tu vas arrêter fissa tes conneries Jeremiah. Et pour finir, tu vas me mettre ce type dehors ! »« Non ! » Répondis-je du tac au tac n’appréciant pas son ton ni qu’il veuille faire partir mon amant. « J’ai dit dehors ! » Hurla mon paternel, rouge de colère. À ce moment-là, je tournai la tête vers l’autre garçon. Je ne savais pas s’il comprendrait, mais à travers mon regard je le suppliais de rester. En effet, je craignais que mon père se déchaîne sur moi une fois qu’il aurait réussi à faire déguerpir Steven. Oui, bêtement, je croyais pouvoir échapper à ses foudres si le brun restait près de moi.
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Dernière édition par Jeremiah White le Sam 12 Nov - 17:40, édité 2 fois
Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Mar 4 Oct - 23:22
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Sam 12 Nov - 18:14
On dirait bien que Steven et moi on était en train de s’adonner à un concours de soupirs tellement ça fusait depuis quelques instants. Mais c’était de sa faute aussi, il me prenait la tête avec cette femme dont je me moquais éperdument. J’eus toutefois un sourire satisfait lorsqu’enfin mon brun préféré me claqua qu’il avait compris. C’était tout ce que je souhaitais entendre, donc j’étais content. « Tant mieux. » Puis mon rire se mit à résonner à la petite menace que m’avait balancée mon interlocuteur. Évidemment, je ne l’avais pas prise au sérieux puisque je me doutais qu’il racontait n’importe quoi. Il voulait peut-être me faire enrager, mais ça ne fonctionnait pas. Un fin sourire étira donc mes lèvres en guise de réponse. Heureusement qu’il n’avait pas dans l’idée de me faire du mal, car je ne me laisserais pas faire si c’était le cas. Chose dont devait parfaitement se douter mon amant sans que je n’aie besoin de lui dire.
Un nouveau rire s’échappa quand mon interlocuteur me traita de con. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait, je m’en fichais totalement. « Quoi ? Tu crois que je vais pleurer si t’es plus populaire que moi ? J’en ai rien à cirer ! C’est toi depuis le départ qui fais une fixette là-dessus ! » Oui, il ne semblait pas avoir encore digéré cette histoire. Certes, j’avais pris sa place au lycée, mais en même temps j’aurais été con de la refuser quand on me l’avait proposée à mon arrivée. Même si le ton était quelque peu monté, ça n’avait pas duré bien longtemps, étant donné que je ne souhaitais pas m’embrouiller plus que ça avec Hamilton qui m’avait trop manqué ces derniers temps. Par la suite, je ne pus faire autrement que de sourire au baiser que m’offrit le brun. C’était plutôt pas mal, mais je fis une légère moue quand il arrêta trop brusquement. Je balançai doucement la tête à sa question. « C’était trop peu, mais ça a un gout de reviens-y oui. » Admis-je en arborant un petit sourire en coin. Celui-ci s’accentua davantage lorsque le beau gosse en face de moi m’indiqua qu’il était venu me voir dans le but que je lui fasse encore plus tourner la tête. Il ne fallait pas me le dire deux fois puisque j’avais déjà envie de lui et que son sourire coquin n’arrangeait pas les choses.
Maintenant que je connaissais les raisons du silence de Steven, j’allais éviter de lui sortir ce surnom à la con qui ne lui avait pas plu. Sauf que j’avais dans l’idée qu’il devait se faire pardonner pour toutes ces journées où il ne m’avait donné aucune nouvelle. Un joli sourire pointa le bout de son nez sur ma bouille quand mon brun préféré alla dans mon sens. « Tout c’que j’veux c’est toi et ton corps. » Indiquai-je en lui lançant un clin d’œil complice. Si avec ça, il n’avait pas capté que je souhaitais m’envoyer en l’air, alors je ne pouvais plus rien faire pour lui.
Tandis qu’on était posés sur mon lit, je fronçai les sourcils ne comprenant pas pourquoi Hamilton s’énervait après moi. « Qu’est-ce que tu me chantes ? Je disais ah non par rapport au fait que je n’ai pas cherché à me venger pour ton erreur. » C’est vrai que me connaissant j’aurais pu être tenté de le faire, mais non là, c’était parce que je pensais avoir affaire à lui l’autre jour. Mais voilà que cette fois mon amant était en rogne tout ça car il n’était pas ravi que j’en aie embrassé un autre que lui. Ça ne m’étonnait pas plus que ça puisque je sais pertinemment qu’il est d’un naturel jaloux et ne me désire que pour lui. Ce que je n’étais pas prêt à lui offrir, même si sans m’en rendre compte j’avais arrêté de coucher à droite et à gauche. Je ne voulais pas que Steven s’en aille, voilà pourquoi je ne le lâchais pas, mais fort heureusement il finit par se calmer un peu et nous pûmes discuter tranquillement de son sosie. En écoutant ce que me racontait mon camarade de classe, je ne pus m’empêcher de rire. « OK… Si tu l’as déjà rencontré et que tu sais qu’il te ressemble à ce point, pourquoi tu m’as demandé il y a quelques instants si ce Keys était le même dont cette fille t’a parlé ? » Des fois, je me demandais si l’autre lycéen était câblé correctement. « T’as fini par jouer les héros alors si je comprends bien. » Rajoutai-je en lui lançant un sourire en coin. « Eh bien, parce que quand je parlais avec lui, il a répondu à l’appel de cette Hannah devant moi. » Je n’allais certainement pas lui dire que ça ne m’avait pas plu et que selon son double j’avais éprouvé de la jalousie, sans oublier qu’il pensait également que j’étais amoureux de Steven à cause de ma réaction qu'il avait jugée excessive.
Par la suite, on était bien partis le beau gosse et moi pour se réconcilier sur l’oreiller. Tranquillement, mais sûrement, la température était en train de grimper, mais c’était sans compter sur l’arrivée de mon père et de sa femme qui étaient entrés dans ma chambre sans même prendre la peine de toquer. Évidemment, ça m’avait fait l’effet d’une douche glaciale qui m’avait bien remis les idées en place. Comme d’habitude, je ne pouvais m’empêcher de tenir tête à mon géniteur. Pourtant je savais que ça allait le pousser à me cogner, mais je n’ai jamais été du genre à me laisser faire. Du moins pas totalement, même si je laissais couler certains trucs pour éviter de trop énerver mon paternel. Sauf que c’était déjà trop tard puisque je venais de me récolter une baffe à réveiller les morts. Puis, il voulait que je fiche Steven dehors, mais c’était hors de question. Je préférerais qu’il reste ici, ça empêcherait peut-être le chef de famille de me mettre une bonne dérouillée en public. Je retins un soupir de soulagement en remarquant que le brun se lève et se rapproche de moi. En revanche, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il essaie de raisonner le patriarche. « Toi je t’ai pas sonné la tapette ! J’élève Jeremiah comme je l’entends ! » À ceci, je fis une grimace. « Laisse-le tranquille ! » Claquai-je aussitôt n’aimant pas qu’il parle de cette façon à son amant. « Si tu veux que je lui fiche la paix, tu sais ce qu’il te reste à faire ! Mets-le dehors sinon c’est moi qui le ferai et ça sera moins drôle pour lui ! » Me répondit-il en me fixant d’un air mauvais puis il tourna le regard vers mon camarade de classe qui venait de prendre la parole. Tous les deux ne se lâchaient pas des yeux, et moi je ne savais plus quoi faire. « Pas question ! Mon fils reste là ! Par contre toi tu vas dégager oui ! » Lança méchamment le père White en poussant le jeune Hamilton brusquement hors de ma chambre. Aussitôt, j’accourus vers l’autre garçon, voulant l’aider à se relever, mais mon cher papa me rattrapa par mon haut et me tira en arrière avant de claquer la porte avec son pied. « Lâche-moi ! » Gueulai-je en me débattant. « Non ! Tu vas apprendre les bonnes manières Jeremiah ! Et je vais te faire rentrer dans le crâne que ce n’est pas correct ce que tu faisais avec cette petite pédale ! Pas question que ma chair et mon sang soit une fiotte ! » Là-dessus, il me balança sur le sol de la pièce. J’étais tenté de lui dire qu’à mes yeux il n’était pas mon père, mais je me tus ne tenant pas à aggraver mon cas. Là, il me mit des coups de pied dans le ventre. « T’as compris ? Tu vas cesser de le voir et te trouver une petite copine respectable ! » J’essayais de ne pas craquer, mais ça commençait à devenir compliqué et ce ne fut pas mieux quand il retira sa ceinture. « Debout ! » M’ordonna-t-il. Même si je n'en avais pas envie, je savais qu’il ne plaisantait plus et que je devais obéir. « Enlève ton t-shirt ! » Je m’exécutai donc en priant pour que sa colère cesse au plus vite. Mais les coups reprirent et durèrent un temps qui me parut infini. C’était tellement violent que je souffrais atrocement et ne pouvais plus m’empêcher de crier et pleurer, bien que je n’aime pas me montrer aussi faible.
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Dernière édition par Jeremiah White le Mar 31 Jan - 14:51, édité 1 fois
Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Dim 8 Jan - 18:44
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Mar 31 Jan - 16:00
Avec ma bouche je fis un mouvement qui montrait bien que j’étais dubitatif quant au fait que le brun ne fasse pas de fixette. Il pouvait dire ce qu’il voulait, je savais pertinemment que c’était bel et bien le cas. Sinon, il ne passerait pas son temps à me parler de popularité. C’était sûr et certain qu’il n’avait pas encaissé que je lui aie volé la vedette. « A d’autres Hamilton ! C’est pas à moi que tu vas faire gober ça ! » En effet, on me prend peut-être pour un idiot ou un con, mais je n’en suis pas dupe pour autant. Ce que je préfère quand on s’embrouille avec Steven, c’est le moment de nos réconciliations sur l’oreiller. « Moi sage ? Certainement pas ! » Dis-je en riant. Pour cause, l’auréole ne m’irait pas du tout. Néanmoins, j’avais très envie qu’on s’envoie en l’air. Le plus tôt possible serait le mieux puisque j’étais en manque. Tout ça par la faute de mon interlocuteur. Certes, j’aurais pu aller trouver quelqu’un d’autre pour coucher avec, mais allez savoir pourquoi, je ne l’avais pas fait. Ce qui était assez surprenant de ma part pour être souligné.
Évidemment, j’avais bien fait comprendre à mon amant que je n’attendais que de pouvoir lui faire sa fête. Je fus assez satisfait de sa réponse, même si je voulais des actes comme preuves. « C’est possible ? » Relevai-je en arquant un sourcil. « Non, ça va se faire ! » S’il était venu ici dans le but de me torturer en refusant de s’éclater avec moi alors ça n’allait pas le faire. Parce que je ne suis pas du genre à me contenter d’un ou deux baisers et d’une discussion. Je laissais ça aux vieux ou aux frigides.
On était sur mon lit et j’empêchais l’autre garçon de prendre la fuite. C’était hors de question qu’il me fasse encore la gueule pendant des lustres pour une connerie. Il m’avait déjà fait le coup, je ne souhaitais pas que ça recommence. « Mais j’ai pas fait exprès putain ! J’te l’ai dit, je pensais que c’était toi ! » Il était bouché ou il faisait exprès ? S’il attendait que je lui présente des excuses pour cette erreur, il pouvait toujours rêver ! Puis, Hamilton voulut en savoir plus au sujet de ce type que j’avais rencontré et qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Sauf que c’était bizarre puisqu’il avait déjà fait sa connaissance également, donc je ne comprenais pas pourquoi il me demandait confirmation. Du moins, jusqu’à ce qu’il m’explique. « Ah bon ? » Fis-je dans un premier temps. « S’il a le même surnom, j’imagine que c’est le même. » Certes, ils pouvaient avoir peut-être d’autres sosies, mais ils ne s’appelleraient sans doute pas pareil. Enfin, selon mon propre avis. Je fis rouler mes yeux lorsque mon interlocuteur m’indiqua que la fille était en sécurité grâce à lui. Ca ne me plaisait pas, mais j’allais garder ça pour moi. Ce fut encore pire quelques instants plus tard. Surtout que j’avais un peu de mal à croire en l’amitié fille-garçon. Parce que pour moi dans tous les cas il y en avait forcément un des deux qui avait des vues sur l’autre et qui tôt ou tard tenterait un truc. Alors plutôt que de me montrer désagréable ou qu’on se prenne encore la tête, j’avais décidé de faire taire le brun en l’embrassant à pleine bouche. Ça éviterait ainsi qu’il dise des conneries qui m’agaceraient davantage. Je n’avais pas encore conscience que ce Keys devait avoir raison quand il avait pensé que j’étais jaloux et amoureux. Pour moi, c’était juste impensable et improbable étant donné que je ne connaissais pas ces deux sentiments.
On aurait pu passer du bon temps sous la couette avec mon partenaire, mais le destin en avait décidé autrement puisqu’il m’avait envoyé mon père qui était plus furibard que jamais. Rien d’étonnant là-dedans, car plus homophobe que lui tu meurs ! Il tenait à ce que je fasse partir Steven, mais ce n’était pas dans mes plans alors je pris un peu la défense de ce dernier, même si je n’en menais pas large face à mon géniteur. Et sa femme qui ne disait absolument rien, elle est pire que moi celle-là ! J’eus envie de rire lorsque j’entendis mon amant dire à mon paternel de se faire foutre, mais malheureusement ça ne fit que l’énerver davantage. Et qui allait déguster maintenant qu’il avait réussi à jeter Steven dans le couloir et à fermer la porte avant de la verrouiller ? Eh ben c’est bibi ! Malgré les gueulantes du chef de famille, je percevais très nettement le fait que le brun s’acharnait sur la porte et protestait. Pendant ce temps, devant ma chambre, la mère d’Alexia sortit enfin de son mutisme et posa sa main sur le bras du jeune Hamilton. « Ça ne sert à rien… Quand Donald est dans cet état, rien ni personne ne parvient à le calmer… » Indiqua la rouquine avant de regarder ce garçon qu’elle ne connaissait pas partir. C’est là qu’elle se dit que c’était le mieux à faire.
Quant à moi, je dégustais sans broncher. Je savais que si je continuais à tenir tête à mon bourreau, il allait s’acharner encore plus et ferait durer le plaisir de son côté. Tout ce que je faisais là c’était prendre mon mal en patience. J’avais tellement mal que je ne pouvais retenir les larmes et les cris. Je ne regardais absolument pas mon paternel qui devait s’extasier de me voir dans cet état. Sous ses coups je me retrouvai vite à terre, en boule alors que mon corps tremblait. Ma voix me paraissait être comme cassée à force d’avoir hurlé. Au bout d’un temps que je ne saurais évaluer, le patriarche me laissa tranquille. Il déverrouilla ma porte et s’en alla, me laissant seul, prostré contre le mur. Je n’avais même pas la force de me relever pour aller fermer à clé ma chambre ou simplement m’allonger sur mon lit. J’étais tellement exténué que je n’avais pas le courage ni l’envie de relever la tête en entendant ma fenêtre s’ouvrir puis la voix de Steven résonna dans la pièce. « La porte… » Dis-je doucement, à bout de forces. « S’il te trouve, t’es cuit. » Rajoutai-je sans prendre la peine de le regarder tant je n’en pouvais plus. Puis, je repensai à ce qu’il m’avait dit quelques instants plus tôt. « C’est Donald sous son meilleur jour. » Lançai-je d’un ton ironique alors que mister Hamilton m’encerclait de ses bras avant de caresser mes cheveux. Je lâchai un gros soupir puisque étrangement sa douceur me faisait du bien alors que d’ordinaire je ne l’aurais pas forcément appréciée. Tandis que ma tête était posée contre son torse, j’arrivais à capter les battements de son cœur. Je me concentrai sur eux pour tenter de calmer mes tremblements, je fermai également mes yeux ne voulant plus rien voir. J’étais tellement en train d’essayer de me centrer sur mon amant et moi que je ne prêtais pas attention aux bruits extérieurs.
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Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Jeu 16 Mar - 23:43
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Ven 14 Avr - 17:57
Un fin sourire étira mes lèvres, car j’étais persuadé d’avoir raison. En effet, je me doutais bien que Steven avait toujours en travers de la gorge le fait que ses anciens potes m’aient intégré à leur bande. Je trouvais qu’il se prenait trop la tête à propos de ça, mais si ça l’amusait de se faire des nœuds au cerveau pour ça, eh bien, c’était son droit. De toute façon à la réponse fournit par mon amant, je compris que je n’étais pas dans le faux. Heureusement quelques instants après, grâce à la connerie que je venais de lâcher en rigolant, mon beau brun se marra également. Je préférais nettement le voir comme ça qu’en train de tirer la tronche pour des broutilles.
De nouveau le rire de mon camarade de classe se mit à résonner tout ça parce que je lui avais fait comprendre que j’étais bien déterminé à en découdre avec lui. Ça faisait trop longtemps qu’on n’avait guère pu s’envoyer en l’air par sa faute, alors il était temps d’y remédier. J’ouvris grand la bouche, pas du tout d’accord avec ce que venait de me dire le beau gosse. « Te fais pas désirer Hamilton ! N’oublie pas que tu dois te faire pardonner ! » Répliquai-je avec un sourire en coin. Oh j’avais bien compris qu’il me taquinait, mais de mon côté j’étais on ne peut plus sérieux. Parce que s’il me faisait trop languir, alors ce n’était pas impossible que je finisse par aller me trouver quelqu’un d’autre à me mettre sous la dent, bien que dans le fond – et surtout inconsciemment – je n’en aie pas envie.
Il y a quelque temps de ça, j’avais pourtant embrassé son sosie, sans me douter sur le coup qu’il ne s’agissait pas d’Hamilton. Ce dernier me reprocha de ne pas l’avoir reconnu. J’avais l’impression de me revoir moi lorsque je n’avais pas apprécié non plus qu’il fourre sa langue dans la bouche de celle qu’il disait être une sorcière. « Oh ! Ça va ! J’te rappelle que quand tu roulais des pelles à la folle dingue qui avait copié mon apparence, t’as pas capté non plus que c’était pas moi ! Donc ta petite leçon de morale tu te la gardes là ! » Bon Dieu ce qu’il venait de m’énerver ! Il se croyait peut-être plus malin que moi, mais il avait fait la même erreur alors il n’avait rien à me dire. « C’est fort probable, ouais. » Répondis-je quand il supposa qu’on avait dû rencontrer le même mec. Je haussai ensuite des épaules lorsqu’il parut surpris que le dénommé Keys ne lui ait pas parlé de notre rencontre. « J’ai rien du tout ! » Dis-je sèchement, car je ne souhaitais pas qu’il m’embête davantage. Il ne manquerait plus qu’il croie comme ce garçon qui pourrait passer pour son jumeau que je suis jaloux. Oui, je me voilais encore la face, ne pouvant me résoudre à imaginer avoir plus qu’une attirance physique pour le brun ici présent. Pourtant son double pensait et m’avait bien dit qu’à ses yeux je suis amoureux de Steven, ce que je jugeais totalement absurde. En effet, je ne le réalise pas, de ce fait je ne l’admettrai point.
Avec mon invité surprise nous aurions dû nous amuser tous les deux comme on était bien partis, mais là je maudissais mon géniteur qui était rentré et venait de gâcher mes retrouvailles avec le brun. Le pire c’était que Donald avait réussi à le jeter en dehors de ma chambre. Au moins quand Steven était encore présent dans la pièce, je me sentais un peu plus rassuré. Maintenant qu’on était seuls le chef de famille et moi, je savais pertinemment que j’allais en prendre pour mon grade. Pendant que je me faisais passer à tabac, dans le couloir ma belle-mère fut choquée par ce qu’elle entendit sortir de la bouche d’Hamilton. Si bien qu’elle ne trouva rien à redire et se contenta de le laisser filer. Ne supportant plus d’entendre les cris – aussi bien ceux de son beau-fils que de son compagnon – la mère d’Alexia quitta l’étage pour aller s’isoler dehors dans le jardin, là où avec un peu de chance, elle ne percevrait plus rien.
Une fois que le père White en eut marre, il me lâcha la grappe et quitta ma chambre pour aller je ne sais où. Je me fichais de ce qu’il allait faire maintenant, même si j’espérais qu’il ne mettrait pas la main sur mon amant, car je ne voulais pas qu’il s’en prenne à lui. Je ne souhaitais à personne de subir les coups de Donald. Je fus légèrement rassuré lorsque Steven s’engouffra dans ma chambre. Il était là avec moi et non pas en train de se faire frapper par mon géniteur. « Tu peux parler moins fort ? » Je craignais que mon bourreau ne l’entende et se repointe. De plus, je me sentais tellement sous tension que j’avais l’impression que ma tête allait exploser. « T’as fait quoi ? » Demandai-je surpris puisque je n’avais pas tilté il y a quelques instants qu’il avait déjà parlé de la police. Sans doute que j’étais encore trop sous le choc pour avoir les idées claires. « T’as appelé les flics ? » Je n’en revenais pas qu’il ait fait ça pour moi. Il avait dû avoir sacrément la frousse pour prendre la peine de contacter les forces de l’ordre. Je me sentais touché par cet acte puisque jamais la mère de ma demi-sœur n’avait fait ça pour moi. Pourtant, elle avait connaissance de ce qui se passait sous notre toit.
Bien que ce ne soit pas chose aisée, au creux des bras de mon camarade de classe je tentais de m’apaiser et de faire abstraction du reste. Pour ce faire, je gardais mes yeux fermés et me laissai bercer par la douce mélodie des battements du cœur d’Hamilton. J’avais limite la sensation d’être une gamine en plein trip romantique si on occultait ce qui s’était passé il y a quelques minutes. J’étais toujours torse nu puisque je n’avais pas eu la force de remettre mon t-shirt. Surtout que ça risquerait de me faire un mal de chien suite aux coups que j’avais reçus. J’étais tellement dans ma bulle protectrice que je n’avais point entendu les flics débouler dans la maison. Ce n’est que lorsque qu’une voix étrangère s’adressa à moi que je me rendis compte que quelqu’un d’autre que Steven était là. Je sursautai avant d’ouvrir les paupières. Je ne me sentais pas bien alors je restais collé à mon amant, ne voulant pas me défaire de lui. Je laissai le flic parler sans rien répondre puis j’écoutai sa conversation avec l’autre garçon. Mes tremblements ne s’étaient pas encore estompés depuis tout à l’heure. Sans doute que ça allait mettre du temps avant que je ne me calme. Je déglutis avec difficulté avant d’enfin ouvrir la bouche pour leur répondre. « J’le sens pas là. J’suis trop mort pour ça ! » Non, je n’avais pas envie de me rendre dans ce foutu commissariat. Je voulais juste qu’on ne me soûle pas et qu’on me laisse retrouver mes esprits tranquillement. « Je comprends Jeremiah, mais il faut que tu saches que c’est très important. On a besoin de vos dépositions et puis on doit faire constater par un médecin tes blessures… »« J’veux juste qu’on me foute la paix ! Quant aux coups que j’me suis pris vous devez bien les voir ! Et puis c’est Jer ! » Le flic parut saisi par ma manière de lui répondre, mais je n’allais pas prendre des gants pour m’exprimer alors que j’étais une boule de nerfs ambulante actuellement, pire que d’habitude. « OK Jer… Oui, je vois les traces de coups, mais il va falloir qu’on prenne des photos aussi et il nous faut vraiment ta déposition. » Je soupirai bruyamment pour montrer que ça me gonflait. « Pas maintenant en tout cas ! Demain si je me sens mieux je passerai peut-être ! » C’était mon dernier mot, je ne voulais plus rien entendre ni qu’on continue à débattre à ce sujet.
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Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Jeu 18 Mai - 16:57
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Lun 12 Juin - 15:36
Je n’arrivais pas à déterminer si mon interlocuteur était réellement sérieux ou non. Je fis un mouvement de bouche qui devrait lui faire comprendre que je n’appréciais guère ses propos. « Tu le sais très bien ! Le fait que tu m’aies ignoré, comme si je n’existais plus… » C’était limite si à un moment donné je n’avais pas imaginé que j’étais devenu invisible par sa faute. Un rire nerveux franchit mes lèvres à cause de ce que venait de sortir le brun. « J’en ai rien à foutre de ces conneries ! Au cas où tu ne l’aurais pas encore remarqué, l’abstinence n’est pas faite pour moi ! » C’était peu de le dire puisqu’à mes yeux le sexe est la meilleure chose au monde et qu’il m’est tout bonnement impossible de m’en passer. Ce qui m’avait obligé à me servir de ma main droite chaque jour – même plusieurs fois dans une journée – depuis qu’on s’était pris la tête et que je n’avais plus eu aucune nouvelle de la part de Steven.
On était encore en train de s’embrouiller parce que monsieur Hamilton n’avait pas aimé ce que je lui avais révélé avec franchise. Aurait-il préféré que je garde cette histoire sous silence ? Ce qui serait revenu à lui mentir au final. Comme il m’avait accablé, je n’avais pas hésité à lui rafraîchir la mémoire, bien que ça ne lui convienne pas. « Si t’as pas envie que je remette ça sur le tapis alors toi me prends pas le chou pour une erreur que j’ai faite et que je t’ai avouée honnêtement ! » Puis, fort heureusement, mon amant ne chercha pas à me tirer les vers du nez concernant ce qui m’agaçait, c’était tant mieux, car de toute façon je ne lui aurais rien dit.
Après je ne sais combien de temps où j’avais eu l’impression d’être en plein cauchemar, mon père quitta ma chambre et quelques instants plus tard, mon camarade de classe fut de retour auprès de moi. Sauf qu’étant mal en point, je grimaçai en l’entendant parler assez fort. Pourtant je lui avais précisé d’y aller mollo, mais il n’avait pas compris. « Je m’en cogne de lui, mais j’ai la tête qui va exploser alors baisse d’un ton par pitié ! » En espérant qu’il accepte de faire ce que je venais de lui demander. Je fus choqué d’apprendre que le beau gosse avait contacté les forces de l'ordre qui devaient être en chemin. « Je savais pas que t’étais une balance. » Fis-je avec un peu d’humour, bien que je ne sois pas au top de ma forme. Au moins, je suis toujours vivant, ce qui est déjà pas si mal… J’étais encore trop dans le mal pour songer, ne serait-ce qu’à remercier Steven. Je n’en pouvais tout simplement plus. Mais ça ne s’arrangea point quand les flics arrivèrent et que leur chef vint me trouver. Celui-ci attendait de moi que je le suive pour aller porter plainte, etc., mais je n’étais pas en état de faire quoi que ce soit. Il devait pourtant bien voir que je tremblais comme une feuille. En l’entendant échanger avec le brun je soupirai, en ayant marre de tout ça. « Je laisserai pas ma sœur avec Donald ! C’est mort ! » Tant qu’on ne m’aura pas rassuré sur le fait que notre géniteur ne sera pas un danger pour Alexia, je ne partirai pas d’ici. Certes, jamais Lexi ne s’était fait battre contrairement à moi, mais c’était probablement parce que j’étais là et que notre cher père avait suffisamment de quoi se défouler en passant ses nerfs sur moi. « J’ai pas froid ! J’veux juste qu’on me laisse récupérer tranquillement. » Est-ce que c’était trop demander ? Ne voyaient-ils pas que je ne souhaitais pas sociabiliser. Encore moins subir un interrogatoire ou me retrouver dans les pattes des toubibs. « Ton père est en train de se faire arrêter par mes collègues. Donc ta sœur ne craint plus rien. » Finit par me dire le policier tout en posant sa main sur mon bras, bras que je reculai, ne voulant pas de ce contact physique. « Je vous laisse, je serai au rez-de-chaussée. » Je me retins de soupirer de soulagement en voyant le shérif se relever puis quitter la pièce. Quelques instants plus tard, je soufflai un bon coup, cherchant toujours à me calmer comme je le pouvais.
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Steven Hamilton
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Sam 22 Juil - 22:23
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Jeremiah White
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah Ven 16 Fév - 15:10
Bien que je n’en aie pas conscience en cet instant – ou que je ne veuille pas le voir – le fait que je ne supporte point l’ignorance devait être dû à un trauma remontant à mon enfance. En effet, lorsque j’étais encore un gosse, ma mère m’avait abandonné, chose dont je ne me suis jamais remis même si je gardais cette douleur en moi depuis toujours et ne le montrais point. Un soupir franchit mes lèvres alors que mon interlocuteur m’indiquait qu’il ne savait pas gérer la contrariété. Et moi alors ? Qu’est-ce que je devrais dire ? « Eh ben verbalise-la ou trouve-toi un punching ball, j’en sais rien, mais fais quelque chose ! » Ça serait toujours mieux que de me laisser en plan comme il l’avait fait pendant tout ce temps. Rien pour me venger, à mon tour il faudrait que je l’ignore, mais étant trop attiré par lui, ça sera juste impossible et infernal. J’arquai ensuite un sourcil à cause du commentaire du brun. « Cite-moi une seule fois où je ne l’ai pas été ? » Le défiai-je en le fixant, sans sourciller. J’étais sûr de moi, de mes compétences sexuelles donc logiquement il ne trouverait rien à redire à ce sujet. Tout en le scrutant, un petit sourire en coin s’installa sur ma gueule d’ange.
Nous nous prîmes ensuite la tête pour une connerie. Si encore j’avais fait exprès d’aller embrasser un autre mec, je pourrais comprendre son énervement, mais ce n’était pas ce qui s’était produit. De plus, Steven se permettait de me soûler avec ça, alors qu’à mes yeux nous n’étions rien d’autre que des amants. Bien sûr, je me voilais la face, chose dont je n’avais pas encore conscience tellement je me mettais des œillères.
Puis, comme ça arrivait trop fréquemment, je me fis fracasser par mon géniteur, sauf que là, c’était arrivé alors que Hamilton était dans le secteur. Donald n’avait pas réussi à contenir sa colère lorsqu’ils nous avaient trouvé au lit ensemble. Ce qui n’était guère étonnant, car je n’étais pas sans savoir qu’il voue une haine envers les homosexuels. Je ne savais pas pour quelle(s) raison(s) d’ailleurs, surtout que ça m’était bien égal.
Contrairement à d’habitude, je n’avais pas à supporter la douleur seul, puisque mon camarade de classe m’avait rejoint dans ma chambre et était en train de m’apporter du soutien. Malgré mon manque de tact alors que je l’avais quelque peu remis en place, mon interlocuteur me dit quelque chose qui me toucha, c’est pour cela que je lui adressai un léger sourire, pourtant je souffrais beaucoup. Mon plan cul régulier se marra parce que je l’avais traité de balance. Apparemment, il semblait content de voir que je parvenais encore à déconner. « Certainement. » Admis-je, approuvant sa façon de penser. J’aurais aimé rester seul avec Steven, mais il avait fallu qu’un flic vienne m’enquiquiner, ce qui n’était pas une bonne idée. Je n’avais donc pas hésité à l’envoyer bouler afin qu’il me fiche la paix.
Fait étrange, contrairement à d’habitude où je rejetais ça en bloc, cette fois la douceur de mon amant me faisait du bien et m’apaisait. « Ouais, même si j’aime pas ces petits cons, elle est mieux avec eux là de suite. » Au moins, elle n’était pas ici et ne savait pas ce qui se passait ce soir. Elle sera mise au courant c’est certain, mais je préfère qu’elle ne me voie pas dans cet état. J’hochai la tête doucement pour répondre à la question de Hamilton. « J’veux bien ouais, la salle de bains est en face de ma chambre. » Lui expliquai-je afin qu’il ne se paume pas en chemin. Ce serait con, surtout que là j’avais cruellement besoin de sa présence et de rester dans ses bras réconfortants.
La tranquillité ne dura pas longtemps, car de nouveaux coups se firent entendre contre la porte de la pièce. J’inspirai et expirai un grand coup. « OUAIS ?! » Gueulai-je, en ayant marre. « C’est encore moi. » Dit Harper en ouvrant. « Bien que ton père soit parti avec mes collègues, je me sentirais plus tranquille quand même que tu viennes à la maison cette nuit, le temps qu’on trouve une autre solution. »« Juste, laissez-moi tranquille ! On viendra plus tard avec Steven, mais là j’veux plus voir personne pour l’instant. » Excepté celui dont j’avais parlé évidemment. « D’accord, je t’importune pas plus Jeremiah. Steven sait où je réside, il te conduira quand tu le sentiras. » Je lui adressai un regard noir, n’en pouvant plus de tout ceci et ne supportant pas qu’il ait employé mon prénom plutôt que mon diminutif. En grimaçant, je me relevai, tenant mes cotes le temps pour moi de me mettre ensuite dans mon lit. Je m’allongeai directement au-dessus de la couette et j’attendis simplement que le jeune Hamilton revienne.
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Sujet: Re: Quand la soirée vire au cauchemar { Jeremiah