Miki était déjà depuis quelque temps dans cette ville. Elle n’avait pas trop à se plaindre puisque son casier judiciaire avait été remis à zéro probablement grâce à la flic qui avait dit qu’elle allait essayer de faire quelque chose pour l’aider alors qu’elle était encore à Savage River au moment des faits. Ici, la brunette n’avait pas vraiment de chance, car malgré tous les avis de recherche qu’elle avait placardés un peu partout, cela n’avait rien donné. En effet, elle n’avait toujours pas retrouvé sa mère, son jumeau, ni Ocean, sa nièce. Cependant, elle espérait les revoir un jour étant donné que sans eux, la vie était triste. Ils lui manquaient beaucoup trop, bien qu’elle continue à avancer seule.
N'ayant plus du tout envie de remettre les pieds dans un abattoir, la brunette avait choisi de se reconvertir. Comme elle avait remarqué apprécier les enfants lorsqu’elle passait du temps en compagnie de la fille de son frère, miss Anderson avait donc opté pour un job de nourrice. Pour l’instant, elle s’occupait de garder une fratrie de trois gamins pendant que les parents de ces derniers étaient au taf. Elle ne roulait pas sur l’or, mais croisait les doigts pour que le bouche-à-oreille se fasse et qu’elle puisse avoir plus de travail et d’argent par la même occasion. En plus de ce boulot, l’ex-prisonnière proposait ses services aux voisins que ce soit pour leur ramener des courses, promener leurs chiens, etc. Du moment que ça lui permettait de gagner des dollars supplémentaires, elle n’allait pas faire la fine bouche. Cependant, ça serait mieux qu’elle ait un emploi à plein temps, mais pour l’heure elle n’avait pas réussi à en décrocher un. En attendant, elle pouvait survivre et ajouter des expériences sur son CV très peu rempli.
Alors que la jolie Miki avait reçu sa carte bancaire au courrier, il fallait qu’elle l’active. Voilà pourquoi elle se trouvait au distributeur de la banque, mais il y avait un souci. Sa carte bleue ne voulait pas fonctionner correctement. De ce fait, la demoiselle entra dans l’établissement et soupira en voyant qu’il y avait du monde devant elle. Elle allait donc devoir prendre son mal en patience avant de pouvoir parler avec un des employés au guichet afin de résoudre le problème. La nounou était en train d’attendre depuis un certain temps quand elle entendit quelqu’un s’adresser à elle. En tournant son visage, elle reconnut son ex-correspondant Travis qu’elle avait déjà revu le jour de son arrivée à Loading. À ce qu’il lui sortit, miss Anderson ne put s’empêcher de rire. « Salut ! Si c’est ta technique de drague, elle fonctionne en général ? Parce que sur moi c’est pas le cas ! » Répondit-elle d’un air amusé, le taquinant au passage. Ensuite, elle secoua la tête de manière négative à la question posée par le jeune Meacham. « Nan, ça me dérange pas. » Après tout, ça lui fera un peu de compagnie et peut-être que grâce au blond le temps lui paraîtra moins long.
La petite brune en avait un peu marre de poireauter, mais elle n’avait guère le choix puisqu’elle avait besoin qu’on arrange son souci. Elle jouait avec l’une de ses bagues pour s’occuper. Miki racla nerveusement sa gorge à cause du sujet que décida d’aborder son interlocuteur. « Non… Je n’ai toujours aucune nouvelle d’eux. Et toi ? » Demanda-t-elle pour savoir si elle était la seule à galérer. Ils ne purent parler plus longtemps, car un coup de feu retentit et fit sursauter la jeune Anderson. Celle-ci se tourna et vit qu’il y avait des hommes armés jusqu’aux dents et qui portaient des cagoules afin qu’on ne les reconnaisse pas. « Génial ! Ma poisse n’aurait pas pu rester à Savage River… » Réagit la brunette qui constatait qu’effectivement elle demeurait aussi malchanceuse que dans son ancienne ville. Contrairement à son acolyte, la nounou comptait faire profil bas. « Fais pas le malin Travis ! Tu cherches à nous faire tuer ? » Dit-elle tout en reculant jusqu’au mur le plus proche. Elle se laissa glisser contre celui-ci puis posa ses mains sur ses genoux tout en continuant à observer le comportement du braqueur envers mister Meacham. L’ex-taularde retint un soupir de soulagement quand le blondinet cessa de défier le bandit et s’assit sur le sol. « Évite de les énerver, sinon ça risque de finir en bain de sang. » Souffla-t-elle doucement à l’attention de celui qui avait connu les joies de la prison tout comme elle.
Aujourd’hui, j’étais de sortie en ville en compagnie de Wolf. Bien que je sois une fille compliquée en raison de mon manque d’expérience dans les relations amoureuses – le peu que j’avais expérimenté n’avait pas été top, le loup avait réussi à me convaincre de lui accorder une chance. Celui-ci avait précisé qu’on irait à mon rythme, car il avait parfaitement compris ce par quoi j’étais passée avant de le rencontrer. On avançait donc tranquillement côte à côte et j’essayais de ne pas le blesser à cause de ma maladresse, de mes craintes ou toute autre chose qui pourraient lui faire du mal parce que je ne désirais pas qu’il souffre par ma faute.
Je n’avais pas connaissance du programme qu’avait prévu Wolfgang pour cette journée, donc j’étais curieuse de découvrir où il comptait m’emmener. Si ça se trouve, il voulait juste qu’on se promène dans les rues de Loading sans but précis. Tandis qu’on était en train de marcher, nous fûmes dérangés par un coup de téléphone. Lorsqu’il m’indiqua qui tentait de le joindre, je lui adressai uniquement un sourire. Comme nous étions à côté d’un banc, je m’assis sur celui-ci pendant que le brun était occupé à répondre au père de son ami. J’observais les passants qui se baladaient, ils avaient raison de profiter de ce beau temps. Je ne cherchais pas à écouter la conversation téléphonique de mister Rivers, même si inévitablement j’entendais ce qu’il disait à l’alpha de la meute de loups-garous. Lorsqu’il eut terminé et m’indiqua devoir aller à la banque, je me mis debout. « D’accord, j’te suis. » De toute façon que pourrais-je faire d’autre ? Hormis l’attendre, je ne voyais pas. Je me rendis donc avec lui jusqu’à l’établissement bancaire qui n’était pas très loin à pied.
Une fois à l’intérieur, Wolf dut me laisser seul. « OK, à tout de suite. » Répondis-je tout en souriant à cause de la façon dont il m’avait surnommée et du clin d’œil qu’il m’avait adressé. Ne tenant pas à gêner le passage pour les autres personnes présentes, je me mis dans un coin contre un mur afin d’attendre gentiment que mon copain me rejoigne. Je n’avais besoin de rien ici alors je croisais les bras ne sachant que faire. Peu de temps après, je fus saisie en entendant un bruit de détonation retentir. Suite à cela, des frissons parcouraient mon corps. En tournant le regard en direction du coup de feu, je vis des hommes cagoulés, armés et menaçants. Je fis exactement ce qu’ils venaient de nous ordonner. Je ne souhaitais pas m’attirer des ennuis, j’en avais déjà eu assez. Ce qui me laissa penser d’ailleurs que je devais être un chat noir pour me retrouver fréquemment dans des situations comme celle-ci. Je regrettais par contre que le loup ne soit pas près de moi, car j’avais peur de ce qui pourrait arriver. Mes mains étaient à présent posées sur mes cuisses et impuissante j’assistais au braquage en cours. Mon regard balayait les environs. C’est ainsi que je pus remarquer un peu plus loin la présence d’un garçon qui ressemblait beaucoup à mon frère, sauf qu’il n’avait pas la même coiffure que lui et la couleur de ses cheveux différait aussi. De plus, sa façon de se tenir et de se mouvoir était également différente.
D’où je me trouvais, j’arrivais à percevoir les échanges entre les clients de la banque étant donné qu’ils étaient assez proches de moi. Une brunette essayait de faire entendre raison au prénommé Travis. D’ailleurs, celui-ci se fit rappeler à l’ordre par l’un des malfrats, c’est à ce moment-là que le blond se posa sur le parquet. Je grimaçai en entendant son amie ou Dieu sait quoi lui dire que ça risquait de finir en bain de sang s’il ne se calmait pas. Voilà qui ne me rassurait pas et me stressait encore plus. J’aurais vraiment dû rester dehors pendant que Wolf récupérait l’argent qu’avait réclamé l’homme au téléphone. Je croisais les doigts pour que tout aille bien du côté de Wolfgang. J’espérais quant à moi réussir à m’en sortir, bien que le pessimiste me gagne depuis quelques minutes, car je craignais le pire. Et si je me faisais abattre sans avoir profité davantage avec le jeune Rivers ? Sans avoir pu dire à lui ainsi qu’à mon frère et mes parents ? À cause de l’anxiété trop intense qui était en train de m’envahir, je commençai à avoir quelques symptômes d’une crise d’angoisse. De manière incontrôlée, je me mis à trembler fortement et à suffoquer avec cette sensation de ne plus réussir à respirer correctement. Je sentais également mon cœur qui s’emballait. Je n'arrivais pas à me calmer maintenant que le processus était enclenché. Je ne pouvais pas rester ainsi, sans rien faire alors j’attrapai le bras de la première personne à côté de moi, à savoir une rouquine qui avait l’air d’être un peu plus jeune que moi. J’essayais de capter son attention dans l’espoir qu’elle me vienne en aide. « J’étouffe. » Parvins-je à lui dire malgré mon état préoccupant.
Chrissy n’étant plus chez ses parents depuis son arrivée inexpliquée dans cette ville ne pouvait donc plus compter sur la fortune familiale pour vivre. D’ailleurs, elle ne savait pas comment Eddie parvenait à payer l’hôtel dans lequel ils séjournent, mais de son côté il lui fallait de l’argent. Voilà pourquoi en dehors des cours au lycée elle donnait des cours de soutien – pour lesquels elle était rémunérée évidemment – afin d’aider des élèves en difficulté. En ce moment, le temps de l'été, elle bosse dans une colonie de vacances. Là-bas, miss Cunningham se chargeait d’occuper les enfants avec certaines activités sportives (danse et cheerleading) puisqu’un de ses collègues leur faisait pratiquer d’autres sports tels que le volleyball, le surf, etc. Aujourd’hui, le directeur de la colo lui avait demandé d’aller récupérer des chéquiers ainsi que des carnets de dépôts de chèques.
La blondinette était donc en train d’attendre sagement que la guichetière vérifie les coordonnées bancaires du camp d’été puis qu’elle lui donne ce qu’on l’avait envoyé chercher. En principe, il ne devrait pas y en avoir pour longtemps, même si la dame derrière le comptoir était minutieuse et contrôlait correctement tout, faisant très bien son travail. Son employeur devait d’ailleurs être satisfait de ses performances.
Alors que Chrissy patientait, elle eut un gros sursaut en entendant un coup de feu résonner dans l’enceinte de l’établissement bancaire. Malgré sa peur, elle se tourna pour regarder ce qui se passait. Elle fut saisie par ce qu’elle vit et grimaça avant de se remettre face à la banquière. « Faites ce qu’ils attendent jeune fille. Je vous donnerai plus tard ce que votre patron veut. » La jolie blonde hocha la tête. « Merci madame. » Dit-elle avec un sourire crispé à cause de la situation qui commençait à la faire stresser. Songeant au fait qu’elle n’allait pas pouvoir retourner de suite travailler et devrait prévenir son boss, elle fouilla dans son sac pour trouver son téléphone, mais un braqueur qui s’était rapproché lui subtilisa. « J’te confisque ça blondie ! Tu le récupéreras tout à l’heure si tu te montres docile ! Maintenant, va te mettre à côté des autres là-bas ! » Fit-il en désignant un groupe de personnes avec son arme. De sa seconde main, il rangea le smartphone dans l’une des poches de son pantalon cargo. « Oui, j’y vais. » Bredouilla la monitrice mal à l’aise. Elle se dépêcha d’aller s’asseoir tandis que deux filles qu’elle n’apercevait que de dos s’en allaient aux toilettes d’après ce qu’elle avait cru entendre pendant qu'elle-même se faisait aboyer dessus par un malotru. Cunningham n’avait donc pas encore remarqué que l’une d’elles pouvait passer pour sa sœur jumelle. Bien que craignant que les choses tournent mal, la demoiselle pour l’instant parvenait à rester calme. De toute façon, elle ne comptait plus faire quoi que ce soit qui pourrait faire vriller les bandits. Autant éviter de s’attirer des ennuis… En observant autour d’elle, la cheerleader fut étonnée de voir un garçon qui ressemblait fortement à Steve, mais avec les cheveux blonds et frisés. Non, il ne pouvait pas s’agir de Harrington, car il était trop connu pour sa chevelure impeccable. De plus, il n’était pas blond et n’avait pas cette allure-là. Ça ne pouvait donc qu’être un sosie, bien que ce soit très troublant.
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Sujet: Re: [Mini RP] Braquage - Accueil Mer 27 Mar - 15:48
Braquage
Miki feat participants à l'intrigue
La jolie Anderson rigola à cause de la réaction de Travis. Elle secoua la tête en guise de réponse négative. « Non, il va falloir t’améliorer ! » Dit-elle en souriant tout de même. « Eh ben, je crois que ta copine avait raison. » Ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie juste pour embêter un peu le blondinet. Alors que Miki questionnait Meacham concernant les gens qu’il aimerait revoir, il y eut du grabuge au sein de la banque. Au commentaire du garçon, la brunette arqua un sourcil. « Tu t’es déjà retrouvé au beau milieu d’un braquage ? » Demanda-t-elle. De son côté, c’était la première fois que ça lui arrivait, mais elle aurait préféré s’en passer. En tout cas, une autre jeune femme essayait elle aussi de raisonner le blond. Par contre, fallait-il réellement se fier à elle ? L’ancienne taularde n’en était pas sûre, donc elle ne dit rien à ce sujet. « Hannah ? » Répéta-t-elle étonnée. « Désolée, mais moi, c’est Miki, et je ne connais pas d’Adam. » De plus, c’était quoi encore cette histoire de pouvoirs ? La nounou décida d’ignorer ceci, et de ne point réagir.
Plus les minutes s’écoulaient et plus c’était le foutoir complet dans la banque. Miki demeurait muette, observant et écoutant tout ce qui se produisait, analysant le moindre détail. Elle fronça les sourcils et grimaça en voyant un type passer un couteau à Travis. Cela lui rappelait de mauvais souvenirs qu’elle aurait aimé ôter de sa mémoire. D’ailleurs, elle espère bien ne plus jamais être soupçonnée de meurtre et incarcérée, car ce n’était pas la meilleure période de sa vie. « Et comment tu comptes faire ça ? » Se renseigna-t-elle à voix basse auprès de son ancien correspondant. « Moi perso, je trouve qu’on devrait faire profil bas et attendre qu’ils se cassent. » Ça permettrait d’éviter un carnage et si tout le monde se montrait raisonnable à présent, les braqueurs ne devraient pas trop faire de dégâts. Mais est-ce que les autres otages se tiendront à carreau ? Ce n’était pas certain puisque déjà deux filles étaient parties aux toilettes, accompagnées par l’un des voyous.