[Mini RP] Braquage - Bureaux

Il y a quelque temps de ça, j’avais posé une journée de récupération qui tombait aujourd’hui. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il m’était difficile de me rendre à la banque étant donné que cette dernière n’ouvre pas les jours où je suis en repos. Donc, je n’avais guère pu faire autrement. Ce qui voulait dire que malheureusement Steven devait se débrouiller seul à la boutique. Je croisais les doigts pour que mon meilleur ami parvienne à s’en sortir sans moi et qu’il ne fasse pas n'importe quoi en mon absence. Le connaissant désormais assez bien, je craignais le pire…

Fin prête, j’avais quitté mon logement pour aller au rendez-vous prévu avec mon conseiller. En effet, j’envisageais de me faire ouvrir un livret sur lequel je pourrai déposer mes économies et qui me rapportera un peu au fil du temps. Je pourrais tout mettre sur mon compte normal c’est vrai, mais j’avais décidé de faire autrement. Autant que possible, je ne toucherai pas à l’argent que j’aurai placé, sauf en cas de nécessité absolue évidemment.

Je n’allais pas me rendre seule à la banque puisque j’avais proposé à Ellie qu’elle se joigne à moi pour qu’elle rencontre mon banquier et voie avec lui pour entreprendre les démarches afin d’ouvrir un compte bancaire. Il était mieux placé que moi pour lui expliquer les choses, même si j’étais déjà passée par là il y un bon moment de ça.

Ellie et moi étions donc en plein rendez-vous avec l’employé de la banque quand un bruit étrange que je ne saurais déterminer se fit entendre. Mon amie nous demanda de nous cacher, je ne comprenais pas pourquoi, même le brun en face de moi faisait une drôle de tête. « Je vais tâcher de me renseigner, ne bougez pas ! » M’indiqua le bonhomme. Non, mais sérieusement, me laisser seule ? Je trouvais cette idée totalement grotesque. C’est pourquoi, dès qu’il fut hors de mon champ de vision, je rangeai dans mon sac mes affaires, laissant uniquement sur le bureau les documents dont allait avoir besoin le conseiller. Puis, je décidai de sortir de la pièce afin d’aller voir ce qui pouvait se passer. Une fois dans le couloir, je pus constater qu’il y avait d’autres personnes qui semblaient aussi paumées que moi. Je repérai en premier lieu Steven – du moins je pensais qu’il s’agissait de lui. Je haussai les épaules suite à sa question. « J’en sais rien. » En tournant la tête, je remarquai la présence de mon sosie. Ainsi mon ami n’était pas le seul à en avoir un. Je dois avouer que même si je trouvais ça excellent, j’en fus quelque peu choquée. C’est en entendant de nouveau parler mon collègue que je sortis de mes pensées, reposant mes yeux sur lui. « Non, il m’a dit qu’il comptait se renseigner et de ne pas bouger. Mais je comprends pas, t’es pas à la boutique Steven ? » Qui s’en occupait dans ce cas ? Ça m’étonnerait que ce soit le patron puisqu’il était juste bon à donner ses directives et venir checker de temps en temps pour s’assurer que les affaires étaient fructueuses.    

Steph n’ayant rien de spécial à faire aujourd’hui avait accepté d’accompagner Robin qui avait rendez-vous à la banque avec un conseiller. Le regard de la brunette croisa celui de sa copine. Apparemment, elles avaient toutes deux capté le même son étrange qui semblait provenir de l’accueil si les oreilles de la jeune Gingrich ne lui faisaient pas défaut. Ce serait un comble d’ailleurs qu’elle ait des troubles de l’audition elle qui aime tant la musique. Puis le bonhomme en face d’elles se leva et les laissa seules. Stephanie se demandait ce qui pouvait être en train de se passer, surtout suite à l’alarme qui venait de se déclencher. Sentant que la jolie Buckley avait besoin de soutien, sa collègue se tourna vers elle pour lui en apporter. « Eh ! Calme-toi Robin, ça n’a probablement rien à voir avec ces trucs dont tu m’as déjà parlé. » C’est vrai que la pauvre vendeuse avait vécu de sacrées choses avant d’arriver dans cette ville. « C’est peut-être pas grand-chose. » Ajouta la Californienne pour tenter d’apaiser sa petite-amie. Elle-même n’avait pas la moindre idée de ce qui se tramait, mais croisait les doigts pour que ce soit une fausse alerte et qu’il n’y ait rien de grave. La petite brune laissa sa main dans celle de son interlocutrice. « Si ça peut te rassurer, allons-y. » Grâce à cela, elles découvriront possiblement s’il y a quelque chose de suspect ou non.

Le duo sortit donc du bureau afin de se rendre dans le couloir. C’est là que les demoiselles constatèrent qu’elles n’étaient pas les seules à avoir eu cette idée de venir jeter un œil par ici. Steph fut surprise en remarquant la présence d’une fille ressemblant trait pour trait à Robin. Elle n’en revenait pas et serra plus fort la main de la blonde comme pour être sûre qu’elle n’était pas en train de rêver. La fan de jeux de rôle était tellement choquée qu’elle n’avait pas encore ouvert la bouche et se contentait d’observer les sosies. Elle tourna la tête et vit qu’il y avait quelqu’un d’autre. L’espace d’une seconde tout comme la jolie Buckley, elle songea qu’il pouvait s’agir de Steve, mais aux dernières nouvelles il n’avait pas de problème de vue donc pourquoi porterait-il des lunettes ? Après tout, si sa copine avait un double, ça ne serait pas impossible que leur collègue en ait un également. « Pas Harrington si tu veux mon avis… » Dit-elle juste après que la blondinette ait questionné le brun à propos de son identité. À la suite de son binôme, la geek décida de se présenter à son tour. « Salut, moi c’est Steph. » Indiqua-t-elle. Ensuite, l’autre vendeuse lui demanda si elle avait bien entendu un coup de feu. « Quand ça ? Maintenant ou tout à l’heure quand on était dans le bureau ? » Répondit-elle. Si jamais c’était la première option, alors elle n’avait pas fait attention, peut-être parce que ça la perturbait d’avoir l’impression de voir double.

Mister Salvatore n’avait pas de raison personnelle d’aller à la banque aujourd’hui. Toutefois, il s’y trouvait pour soutenir son amie Daphné. En effet, cette dernière, ne se sentait pas d’affronter seule son conseiller. Pour cause, elle souhaitait bénéficier d’un prêt et craignait que celui-ci ne lui soit refusé. Stefan comprenait tout à fait qu’elle puisse avoir peur, alors non il n’avait pas hésité à l’accompagner lorsqu’elle lui avait demandé. Rien d’étonnant à cela puisque le brun quand il le peut répond toujours présent pour ceux à qui il tient. Eh oui, même s’il ne devrait pas, il s’était attaché à la jeune Kingston avec qui il s’était lié d’amitié ici. Bien que depuis il ait retrouvé Jeremy ainsi que Lexi sa meilleure amie qu’il connaît depuis fort longtemps. D’ailleurs, il y a quelque temps de ça, il avait eu sacrément peur pour la blonde, mais heureusement il avait trouvé une solution pour lui éviter le pire.

L’Italien d’origine garda le silence, laissant la danseuse s’entretenir avec le banquier. En revanche, s’il venait à y avoir besoin, il interviendrait d’une quelconque manière pour apporter son aide à la brunette. Du moins, s’il jugeait que c’était nécessaire ou s’il n’y avait pas moyen de faire autrement. Cependant, il s’abstiendra d’user de son don d’hypnose devant la jeune femme, car il préférait éviter qu’elle s’interroge à son sujet. En effet, le vampire ne tenait pas à prendre le risque qu’elle devine sa nature ni même qu’elle se souvienne de ce qu’il avait fait sous ses yeux par le passé. Grâce à son ouïe surnaturelle, le mécanicien capta assez nettement ce qui se déroulait en dehors de la pièce où il se trouvait. Il avait donc compris ce qui était en train de se produire bien que son visage ne trahisse point sa découverte. Puis l’homme en face d’eux quitta le bureau, les laissant seuls. Stefan racla sa gorge avant de tourner le regard vers la brune. « J’entends du monde dans le couloir. On devrait se joindre à eux. » C’était toujours mieux que d'être là à attendre les fesses posées sur une chaise. Par contre, il croisait les doigts afin que ce ne soit pas risqué pour Daphné, car sinon il s’en voudrait de l’avoir fait sortir. De toute façon si ça venait à tourner au vinaigre, il veillerait sur elle. « À moins que tu préfères rester ici… » C’était comme elle le sentait, mais lui en tout cas comptait aller voir les gens qui discutaient devant leur porte.

Le brun se leva donc et vint à leur rencontre. Évidemment, il n’avait rien manqué de leurs échanges, grâce à l’une de ses capacités vampiriques. Il arriva près d’eux au moment où une demoiselle avec des cheveux verts dévoilait son prénom. « Salut Emily, moi c’est Stefan. » Se présenta-t-il en souriant. Ensuite, il tourna la tête et remarqua un garçon et plusieurs autres filles, dont deux qui étaient des copies conformes. D’après ce qu’il avait saisi un peu plus tôt, elles ne se connaissent pas et ne sont donc pas jumelles. Pour lui, c’est possible qu’elles soient des doppelgängers. Après tout, lui-même est celui de Silas son ancêtre ainsi que de feu Tom Avery. Donc pourquoi pas ? « Bonjour. » Dit-il en s’adressant à tous avant d’écouter ce qu’indiquait Emily. « D’accord. On restera sur nos gardes… » Lâcha-t-il comme s’il venait seulement d’apprendre la nouvelle, alors qu’en réalité, il le savait déjà depuis plusieurs minutes. Intrigué, Salvatore se rapprocha et jeta un œil par-dessus l’épaule de celle qui pianotait sur son PC portable. « Ils sont plus en sécurité que nous. » Fit-il remarquer à propos de ceux qui se trouvaient au niveau des coffres. Par contre, c’était une tout autre histoire concernant les pauvres gens qui servaient d’otages. Puisque personne autour de lui n’était en train de paniquer outre mesure pour le moment, le vampire demeurait assez serein. Bien qu’en voyant le bébé sur l’écran face à lui, lui donnait envie de faire quelque chose pour qu’il soit libéré au plus vite, mais ne serait-ce pas dangereux pour le nourrisson ? « Depuis ton ordinateur, comme tu as réussi à avoir accès aux caméras, il y aurait moyen pour toi d’ouvrir la salle des coffres ? » Puis il continua de réfléchir à voix haute. « Enfin, je ne sais pas, j’ai peur qu’en les sortant de là où ils sont, on les fasse courir de gros risques… » En même temps, il n'avait aucune idée de ce qu’il devait en penser, surtout qu’il voyait sur la vidéo une fille qui semblait en mauvaise posture.